Un patient a des droits en cas d’urgence médicale. En effet, les traitements ainsi que les soins proposés peuvent soulever des problèmes juridiques. C’est pour cette raison que vous avez besoin d’en savoir plus sur vos droits et la responsabilité civile médicale en cas d’urgence.
Qu’est-ce qu’une urgence médicale ?
En médecine, l’urgence médicale désigne une situation exigeant une réponse immédiate et rapide. Sachez que certaines pathologies ou accidents peuvent évoluer rapidement. Si c’est le cas, la vie du patient est en danger. S’il ne reçoit pas de soin dans l’immédiat, le décès peut en être l’issue. Afin d’éviter cela, le patient a donc besoin d’une intervention médicale.
Pour connaître une urgence médicale, il est important de prendre en considération quelques critères. On peut rencontrer différents types d’urgences médicales. Certains se distinguent particulièrement par leur gravité. Parmi les cas d’urgence vitale qu’il faut prendre en compte :
- L’infarctus du myocarde ou la crise cardiaque : cette situation correspond à la nécrose des cellules du cœur et qui empêche le bon fonctionnement de ce dernier.
- l’occlusion intestinale ou le bouchon de matières fécales au niveau intestinal
- l’embolie pulmonaire qui peut entraîner une détresse respiratoire aiguë
- l’œdème aigu pulmonaire qui peut entraîner une inondation des alvéoles pulmonaires par le plasma sanguin.
Reconnaître un cas d’urgence médicale
Il est important de connaître les signes d’urgence médicale. Ces symptômes peuvent alerter par leur degré de gravité. Et parmi ces signes, on peut parler de la difficulté manifeste à respirer. Il y a aussi les troubles de la conscience qui sont considérés comme des signes importants. La présence de sueur ainsi que le sentiment d’angoisse exacerbé sont classés parmi les signes d’urgence médicale.
Il en va de même pour les troubles de la conscience, les douleurs importantes et les troubles comportementaux. Tous ces problèmes sont fréquemment révélateurs d’un problème de santé qui a besoin d’une intervention médicale de toute urgence. Si c’est le cas, on vous recommande de ramener le patient directement à l’hôpital ou d’alerter les secours. Dans ce cas, vous pouvez appeler le 15 qui vous mettra en contact avec le SAMU ou le Service d’aide médicale urgente. Ou le 112 qui correspond aux urgences européennes.
Droit au traitement en cas d’urgence médicale
En cas général, un médecin a tout à fait le droit de refuser un patient s’il est surchargé. Si le médecin n’a pas les qualifications professionnelles pour traiter une affection donnée. Si le patient ne paye pas ses factures ou s’il fait partie de la liste des personnes qui ne payent pas leurs primes d’assurance-maladie, le médecin a tout à fait le droit de refuser de le soigner. Cependant, il y a une exception en cas d’urgence médicale.
Sachez donc que la loi oblige tous les personnels médicaux à assister tout patient dans les cas d’urgence. Dans ce cas, c’est au médecin de juger si le patient est en état d’urgence ou non. Une fois que le personnel médical a décidé de prendre en charge le patient, il doit lui offrir les soins nécessaires.
Les consentements du patient en cas d’urgence médicale
Généralement, les médecins ont besoin du consentement du patient avant de lui fournir les soins nécessaires. Mais, qu’en est-il du cas d’urgence médicale ? Sachez donc que si la vie du patient est en danger ou son intégrité est menacée, le personnel médical n’a pas besoin d’obtenir le consentement du patient. Si la personne qui doit consentir pour le patient n’est pas joignable ou n’est pas présente, le médecin doit soigner le patient de toute urgence.
Il en va de même pour un enfant âgé de moins de 14 ans. Si le mineur est âgé de 14 ans et plus refuse les soins, le médecin peut s’adresser au tribunal pour décider s’il est dans l’intérêt du mineur de lui prodiguer des soins ou non.