Dépannage urgent d’un plombier : les responsabilités du propriétaire et du locataire

Les responsabilités peuvent être partagées entre un propriétaire et son locataire sur les travaux urgents en plomberie. Cela dépend toutefois de la situation. Certains cas peuvent en effet engager les responsabilités du propriétaire. Mais, cela peut changer à tout moment en fonction de l’évolution de la situation. Vous aurez plus de précisions à travers les points suivants.

Le remplacement d’un joint

Notez avant tout que le joint a une grande importance dans un réseau de plomberie. Cet élément permet en effet de raccorder correctement les différentes pièces qui forment l’installation. Vous devrez de ce fait vous tourner vers un plombier professionnel pour vous occuper de cette pièce.

Il faut le remplacer rapidement s’il montre un signe de défaillance. Le problème ne repose pas uniquement sur le choix de la nouvelle pièce ainsi que le professionnel à engager. En effet, le souci persiste souvent sur le fait de savoir qui va payer la facture à la fin de l’intervention.

Sachez dorénavant que le règlement implique que c’est le locataire qui doit s’occuper de cela. Cela est dû au fait que la loi considère l’intervention comme étant un entretien du réseau. Ce qui fait que le locataire doit s’en charger vu qu’il occupe les lieux.

La réparation d’une fuite

Le propriétaire doit normalement assurer la qualité de chaque installation dans la maison avant l’arrivée d’un locataire. Il doit faire en sorte que le plombier assure le bon fonctionnement de chaque composant. Il sera alors amené à payer toutes les réparations à prévoir.

Le locataire doit d’un autre côté assurer l’entretien des éléments de la plomberie. Il sera obligé de régler les honoraires du plombier s’il ne fait pas attention. Il peut toutefois demander un remboursement auprès du propriétaire selon la présentation d’une fuite.

Le locataire doit alors payer en cas de fuite visible causée par une négligence d’entretien. Cela est valable s’il y a une mauvaise manipulation des éléments défaillants. La responsabilité revient par contre au propriétaire si le problème est dû à une vétusté. Il faut dans ce cas fournir des preuves. Les frais incombent aussi au propriétaire ou au syndic en cas de fuite d’eau encastrée.

Le cas du chauffe-eau

Vous devrez différencier les situations suivantes concernant le chauffe-eau :

  • La nouvelle pose : l’installation d’un chauffe-eau revient normalement au propriétaire qui doit assurer le confort du locataire. Il doit alors agir au plus tôt avant l’arrivée de ce dernier, mais aussi de la saison hivernale.
  • La réparation : le locataire doit payer la réparation du chauffe-eau si le problème se manifeste avant l’arrivée de son client. La compagnie d’assurance peut intervenir dans ce genre de situation si la situation est couverte.
  • L’entretien : le locataire doit normalement prendre bien soin de chaque équipement et outils mis à sa disposition. Cela implique un entretien au bon moment du chauffe-eau. Il ne peut pas réclamer un remboursement auprès du propriétaire dans ce genre de situation.
  • La fuite : le propriétaire doit régler les frais si l’équipement était déjà en mauvais état quand le locataire est arrivé. Ce dernier doit en outre s’en occuper si le propriétaire a installé un nouveau produit mal entretenu.

Autres cas à prendre en compte

Le paiement d’un dépannage sur la tuyauterie est à la charge du propriétaire si le problème est dû à la vétusté. Il peut dans ce cas contacter rapidement son assureur pour assurer le remboursement. Un manque d’entretien peut en outre entraîner des soucis à tout moment. La réparation revient dans ce cas au locataire.

Le dépannage de la robinetterie sera aussi à la charge du locataire en cas de manque d’entretien de ce dernier. Mais, il peut contacter le bailleur si le problème est dû à une mauvaise prise en charge avant son arrivée. Enfin, il reste le débouchage des canalisations qui revient à l’occupant des lieux.

Comment remplacer le cumulus de son locataire ?

Dans un logement en location, c’est donc la propriétaire qui doit faire remplacer la chaudière quand celle-ci n’est plus en état de fonctionner correctement. Bien sûr, c’est le locataire qui doit, lui, souscrire un contrat avec une société de maintenance, c’est sa responsabilité. En revanche il n’est pas responsable de la vétusté de la chaudière. Quand celle-ci est résolument hors d’état, c’est au propriétaire de remplacer le cumulus de son locataire, afin que celui-ci puisse avoir de l’eau chaude pour prendre sa douche et pour faire sa vaisselle. Certes le remplacement d’un cumulus entraîne certains frais, mais ce qui est rassurant c’est qu’il n’est pas question de remplacer le cumulus ancien par un modèle neuf très souvent.

Opter pour un cumulus de qualité

Il s’agit de matériel qui peut durer plusieurs décennies. Mais pour cela il ne faut pas que le propriétaire se contente d’acheter le cumulus le moins cher. Il faut qu’il fasse l’effort, quand il doit remplacer le cumulus de son locataire, de choisir un modèle qui puisse non seulement durer longtemps, mais surtout permettre d’alimenter en eau chaude toutes les pièces d’eau du logement concerné.